Les entreprises sont tenues de mettre en place une stratégie « Responsabilité Sociétale des Entreprises » ou RSE. Une énième injonction qui pourrait être vue comme une contrainte. Pourtant, sans le savoir, de nombreuses structures la mettent déjà en place tous les jours. Mieux vaut communiquer sur ces actions et savoir ce qui peut être fait.
Quelles sont les actions à mettre en place en termes de RSE ?
La réduction des déchets et la minoration de l’impact sur la planète font forcément partie des enjeux de la stratégie RSE. Mais ces termes peuvent faire peur et laisser augurer des coûts de mise en œuvre importants. Ce n’est pourtant pas toujours le cas et parfois, il est même parfois possible de réduire ses coûts de fonctionnement.
Prenons par exemple le fait de limiter ses impressions papier. Chaque année, ce sont des tonnes de feuilles qui sont ainsi imprimées alors qu’il est désormais possible de tout dématérialiser, y compris ses archives.
La digitalisation des pratiques, que l’on peut mettre en avant dans le cadre de sa stratégie RSE ; a plusieurs incidences positives : il est acté qu’elle favorise la productivité car les salariés ont plus rapidement accès aux informations, se sentent donc plus efficaces, ce qui influe sur leur estime d’eux-mêmes.
Un cercle vertueux qui permet de faire des économies substantielles car il est alors possible de réduire le budget consacré à l’achat de ramettes, d’encre et de toner pour les imprimantes, sans compter sur le budget maintenance et réparation de ces appareils qui peuvent être éteints plus souvent, au lieu d’être mis en veille pour toujours être prêts à fonctionner.
Première étape souvent mise en place inconsciemment par certaines structures, l’économie de papier n’est bien entendu pas la seule sur laquelle on peut communiquer, surtout si l’on a des collaborateurs, des fournisseurs ou encore des clients qui fument.
Le recyclage de mégots : une action efficace à mettre en place pour sa stratégie RSE
Toutes les entreprises, les structures publiques et les collectivités mettent à disposition du public des cendriers. Cette action peut être améliorée en prenant des cendriers de collecte pour que les mégots puissent faire l’objet d’un recyclage spécifique.
Car oui, il est tout à fait possible de transformer et de réutiliser tous les éléments qui composent les restes de cigarettes non fumées.
Ce sont des entreprises qui se chargent ; une fois ces cendriers pleins ; de les vider dans des camions dédiés qui vont tout transporter vers ces centres de tri. Hormis certaines substances qui ne peuvent pas faire l’objet d’une valorisation sur place mais dans des laboratoires spécialisés, tout peut servir.
Inutile de dire ce que l’on fera du papier qui compose le filtre. Mais pour le reste, cela est sans doute mal connu du grand public.
Le tabac ; tout comme le reste des éléments ; une fois nettoyé des produits chimiques qu’il contient et des odeurs, sera mis dans des bacs de compostage.
L’acétate de cellulose (la partie moelleuse du mégot que le fumeur met entre ses lèvres) possède des propriétés isolantes. Parfait, car deux filières ont besoin de cela : celle du bâtiment et du textile.
Des bâtiments seront moins énergivores grâce à ce produit car il va être transformé en rouleau ou plaques d’isolation. Et les français auront moins froid l’hiver en achetant une doudoune car on utilisera l’acétate de cellulose pour en faire la garniture chaude.
Quand on sait que des tonnes de mégots sont jetés au sol et constituent un des plus grands fléaux en termes de pollution, comprendre que l’on peut mettre sa pierre à l’édifice en achetant un cendrier de collecte (différentes formes et taille) peut inciter les collaborateurs à agir favorablement pour la planète grâce à leur entreprise.