Lorsqu’on contracte un crédit chez une institution financière ou prêteuse, pour l’achat ou la construction d’un bien par exemple, il y a certainement des frais de dossier. Il s’agit des charges que l’emprunteur sera amené à payer et dont le coût correspond généralement à 1 % ou 1,5 % du capital souhaité. Cependant, ils varient selon la nature du prêt et le créancier.
Les frais de dossier selon les prêteurs
Pour les banques ou les établissements de crédit, ils se traduisent par une contrepartie du travail d’orientation fourni par le conseiller et du temps passé par les différentes personnes impliquées dans l’étude du dossier et la proposition de l’offre. Autrement dit, on parle des services juridique, interne, etc. Ces institutions y accordent en outre une réelle importance, car ils génèrent immédiatement un gain sur le dossier. Ils sont de coutume présentés dans le guide tarifaire. Parce qu’il s’agit aussi d’une facturation commerciale, ils sont tout à fait négociables entre le client emprunteur et le conseiller.
Comment négocier les frais de dossier ?
Ils ont un impact réel sur le coût total d’un prêt et il faut les considérer avec les autres éléments d’un crédit que le site Solvabiliser détaille pour les emprunteurs. Cela dit, il vaut mieux procéder à leur accord en mettant en avant les points positifs du dossier dont il est question. À cet effet, l’interlocuteur bancaire devra comprendre l’intérêt de financer le projet avec une facture la plus légère possible. La valorisation des critères intéressants du dossier renforcera le lien du débiteur avec l’établissement. D’autre part, ces frais impactent le calcul du TAEG. S’ils sont conséquents, cela va de soi pour le TAEG. Enfin, il faut en prendre compte durant la comparaison de deux offres.